Information de la DDPP sur la célébration religieuse musulmane de l'Aïd-el-Kebir

Mis à jour le 11/06/2024
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La célébration religieuse musulmane de l'Aïd-el-Kebir débutera cette année le dimanche 16 juin 2024, pour une durée de 3 jours.

À cette occasion, les services de l’État des Hauts-de Seine, en lien avec les représentants du culte musulman, veillent à ce que les fidèles qui souhaitent participer à cette célébration puissent le faire dans les meilleures conditions et dans le respect des règles sanitaires, de protection animale et de l’environnement.

Transports d’ovins, de caprins et de bovins interdits sauf dérogation :

Par arrêté préfectoral N°2014-068 du 12 juin 2014, les transports d’ovins, de caprins et de bovins par les particuliers sont interdits dans le département des Hauts-de-Seine, sauf dans le cas d’un transport en transit à destination d’un abattoir agréé, d’une exploitation dûment déclarée à l’Établissement Régional de l’Élevage (ERE - chambre d’agriculture), ou d’un établissement de soins vétérinaires.

Dans tous les cas, le transport doit être justifié par un document de circulation conforme à la réglementation et notifié à l’Établissement Régional de l’Élevage et respecter la réglementation applicable au transport des animaux vivants.

Sacrifice des animaux exclusivement dans des abattoirs agréés :

Il est rappelé que seul le sacrifice (ou abattage rituel) par des personnes dûment habilitées et certifiées dans un abattoir agréé est autorisé.

Il n’existe pas d’abattoir agréé dans les Hauts-de-Seine.

En Ile-de-France, trois abattoirs sont agréés :

  • AMINECOV à EZANVILLE (95 460),
  • AMINECOV à MEAUX (77 100)
  • et ABATTOIR de JOSSIGNY à JOSSIGNY (77 600)

Un approvisionnement en viande est également possible auprès des boucheries spécialisées.

En dehors des animaux achetés auprès d’éleveurs, transportés par des professionnels et abattus dans les abattoirs agréés, il n’existe aucune garantie de la salubrité des viandes pour la consommation humaine, ni du respect des règles de protection des animaux contre les souffrances liées à des conditions d’hébergement et d’abattage inadaptées.

Les services de l’État seront particulièrement attentifs au respect de la réglementation et relèveront tout manquement. Toute infraction à ces dispositions expose les contrevenants à la saisies des animaux et/ou des carcasses, et à des poursuites pénales initiées par les services de police ou la DDPP.

Pour rappel, l’abattage clandestin est un délit passible de 15 000 € d’amende et de 6 mois d’emprisonnement.

Pour plus d’informations (en PJ) :